Rappelons qu’en avril 2018, l’arbitre Richard Bertrand ordonna, dans une décision historique, l’embauche de professionnelles en soins pour répondre aux besoins essentiels des patients. Il s’en est suivi plusieurs contestations de la part du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal : « L’Employeur s’est lancé dans une judiciarisation en appelant d’une décision qui relevait du bon sens. Dans les prochains jours, nous continuerons notre lutte pour que les normes professionnelles puissent être respectées. Pourquoi le CIUSSS s’est entêté à judiciariser un dossier alors qu’il était évident que les patients, cette clientèle vulnérable, n’avaient pas les soins qu’ils méritaient ? La pandémie est venue mettre en lumière la réalité de la qualité des soins et la sécurité des patients en CHSLD et ce, déjà décriée depuis 2016 par la FIQ. Il y a un besoin urgent de mettre en place des ratios en CHSLD. », ajoute madame Riendeau.
Le 24 mars prochain, près de cinq ans après ses premières démarches officielles, le Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal se trouvera à nouveau devant la Cour d’appel du Québec : « Nous sommes déterminées à nous faire entendre. Nos professionnelles en soins doivent pouvoir prodiguer des soins de santé dignes et sécuritaires et la maltraitance faite aux aîné-e-s doit cesser immédiatement », conclut Johanne Riendeau.
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