« Le syndicat vise les terminaux de Termont Montréal, car il est un opérateur délinquant qui ne respecte pas le contrat de travail dûment négocié et agit de façon cavalière avec les travailleuses et travailleurs à son service », a expliqué Michel Murray en conférence de presse ce matin à la Maison des débardeurs du port de Montréal.
Les parties sont encore en négociations et en contact régulier avec les deux médiateurs désignés au dossier. Le Syndicat est prêt à revenir à la table à tout moment.
« Cette grève peut être évitée si l’employeur respecte sa propre parole. L’employeur a déclaré sous serment qu’ils n’utiliseraient qu’à 1 % du temps des dispositions qui obligent les débardeurs à travailler sur des horaires différents de ceux habituels. S’ll met cela sur papier, la grève sera évitée », a dit le porte-parole du Syndicat, Michel Murray.
La juridiction des grand-contremaîtres syndiqués et le nombre nécessaire aux opérations font aussi partie du litige.
Les débardeurs du port de Montréal sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2023.
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