« Je constate que mes propos ont été interprétés de différentes façons par différents commentateurs. Ce que je souhaite, bien entendu, c’est un printemps érable pacifique. Je croyais que cela était implicite dans les propos que j’ai tenus. Le désordre et l’instabilité ne sont pas les objectifs des étudiants qui manifestent ou font la grève. Il est essentiel de s’en rappeler à l’orée d’un printemps de mobilisation. Nous sommes tous pour la liberté d’expression n’est-ce pas ? S’exprimer en manifestant est une des libertés les plus fondamentales dans toute société », a répété le député solidaire.
M. Khadir réitère son appui aux étudiant.es, aux groupes sociaux et aux citoyens et citoyennes qui sentiront le besoin de sortir dans la rue ce printemps pour manifester leur désaccord avec les politiques d’austérité du gouvernement libéral.
« Pour moi, le printemps érable n’est pas synonyme de violence. Alors que certains se rappellent uniquement des gestes violents de 2012, je me souviens plutôt des grandes marches pacifiques réunissant des dizaines de milliers de personnes venues exprimer leur solidarité envers la cause étudiante. L’histoire démontre qu’ils ont eu raison de le faire, la preuve étant que la hausse prévue des droits de scolarité a été annulée. À Québec solidaire, nous avons toujours été opposés à la violence gratuite et aux dérives sectaires de certains individus qui s’immiscent dans les manifestations pacifiques pour faire du grabuge. Ce n’est pas différent cette année », rappelle M. Khadir.
Le député de Mercier espère que ni les casseurs, ni les policiers, ni les politiciens n’entraveront le droit légitime des citoyens et citoyennes à exprimer dans la rue leur mécontentement envers un gouvernement qui ne respecte pas ses promesses. La meilleure façon de faire cesser ces manifestations n’est pas de les empêcher par toutes sortes de règlements, mais plutôt que le gouvernement démontre de l’écoute et de la considération pour les revendications des Québécois et Québécoises.