Amélie Châteauneuf, porte-parole du FCPASQ, se demande : « Pourquoi aller chercher de l’argent chez des personnes déjà appauvries, alors qu’il serait possible de demander davantage de redevances aux entreprises qui exploitent nos ressources naturelles » ? Si le gouvernement va de l’avant avec des coupures à l’aide sociale, cela viendra confirmer que les droits humains et la justice sociale sont très loin dans leur liste de priorités.
Les membres du FCPASQ demandent au ministre Hamad d’entendre les cris de détresse des milliers de personnes assistées sociales. Leur porte-parole explique : « le ministre dit que malgré les coupures, les personnes n’auront pas moins d’argent dans leurs poches, si elles participent à des mesures d’employabilité. Or, on sait que ces mesures sont offertes à la discrétion du ministre ; ce n’est donc pas un droit pour les personnes d’y avoir accès. À l’aide sociale, manger est devenu un privilège ».
Amélie Châteauneuf conclut : « il y a des limites à affamer des milliers de personnes pour protéger les intérêts économiques de quelques uns. Si le gouvernement choisit d’aller de l’avant et de nous appauvrir encore davantage, nous devrons réagir fortement ».
Le FCPASQ est un regroupement national d’une trentaine d’organismes locaux ayant pour mission de défendre les droits des personnes assistées sociales.