« Sabrer dans le financement de la Route verte démontre jusqu’où le gouvernement libéral est prêts à se rendre au nom du déficit zéro. On ne peut se prétendre être un leader mondial dans la lutte aux changements climatiques quand on enfonce de tels reculs dans la gorge des communautés. À l’aube de la Conférence de Paris, il est inacceptable de couper dans l’entretien d’une infrastructure cycliste de calibre mondial et refiler la facture aux municipalités qui manquent déjà de moyens financier », dénonce la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Pour Québec solidaire, le transport actif doit être encouragé sous toutes ses formes et la Route verte représente un levier majeur de développement récréotouristique. « Dans plusieurs régions, souvent les mêmes qui sont le plus durement touchées par l’austérité, le vélotourisme est pleinement développé et ses retombées économiques sont importantes. Le gouvernement libéral doit revenir sur sa décision de couper 2,8 millions dans l’entretien de la Route verte. Vélo Québec a identifié des pistes de solutions qui doivent sérieusement être étudiées pour maintenir la qualité de la Route verte et poursuivre son développement », conclut Manon Massé.
Encore une fois, cette décision nous rappelle le manque de cohérence d’un gouvernement qui ose se fixer des cibles ambitieuses de réduction de GES alors qu’il abandonne sans gêne une initiative de développement durable qui faisait la fierté des Québécoises et des Québécois.