« D’abord, la FTQ offre aux familles et amis des victimes ses plus sincères condoléances. C’est enrageant, tous les ans, la FTQ demande qu’il y ait plus de prévention dans les milieux de travail et, chaque fois, les gouvernements détournent la tête et refusent de faire face à la réalité des milieux de travail dangereux. Québec peut bien argumenter que la nouvelle loi adoptée couvre adéquatement tous les secteurs d’activité, mais cette loi reste bien incomplète. Entre autres, dans les milieux où l’on retrouve en majorité des femmes, les mécanismes de prévention restent inadéquats et exposent inutilement les travailleurs et travailleuses », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Avec sa nouvelle loi adoptée en septembre dernier, le gouvernement joue aux apprentis sorciers et met la santé et sécurité des travailleurs et travailleuses en danger. Québec peut bien dire ce qu’il veut, mais la réalité est sans appel. Lorsque vient le temps de parler de prévention, encore trop d’employeurs font la sourde oreille. Les employeurs n’ont qu’un seul argument : le coût des programmes. Or, ils font semblant d’ignorer qu’un seul dollar investi en prévention leur fait économiser jusqu’à 10 $. Certains préfèrent engranger des profits rapides plutôt que de mettre en place des milieux de travail sécuritaires et productifs », ajoute le président de la FTQ.
« Les travailleurs et travailleuses doivent pouvoir revenir à la maison sur leurs deux jambes et en santé. Malheureusement, encore une fois, année après année, trop d’hommes et de femmes perdent la vie au travail, trop d’hommes et de femmes sont victimes d’accidents ou de maladies professionnelles », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
Consulter la liste des victimes par région sur le portail FTQ à l’adresse : https://santesecurite.ftq.qc.ca/28-avril-ne-les-oublions-pas/.
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