« Les libéraux vont en élection en se pétant les bretelles, mais leur bilan est désastreux pour les femmes. Elles occupent seulement 4,6 % des 86 700 emplois créés au Québec en 2017 ! Le gouvernement de M. Couillard a fait ses surplus sur le dos des femmes en mettant la hache dans les catégories d’emploi typiquement féminines, comme les enseignantes et les infirmières, qui ont témoigné dans les dernières semaines de la détresse qu’elles vivent au travail. Sachant que seulement une députée sur quatre est une femme, ce n’est pas tout à fait étonnant qu’elles passent en deuxième dans les priorités du Québec », a lancé Manon Massé.
Mme Massé réclame trois gestes concrets de la part du gouvernement : la rémunération du stage 4 en éducation, la fin de la prise en compte des pensions alimentaires pour enfants dans le calcul de la prestation de l’aide sociale et de l’aide financière aux études ainsi que le financement des ressources pour les femmes itinérantes au même niveau que les ressources dédiées aux hommes itinérants.
« Le gouvernement vient de faire pleuvoir les milliards sur les médecins spécialistes : il devrait pouvoir trouver 20 millions de dollars facilement pour rémunérer dignement les stagiaires en éducation, dont 84% sont des femmes, et 35 ou 40 millions pour mettre fin aux vieilles pratiques discriminatoires qui punissent les femmes monoparentales parce qu’elles sont pauvres ou itinérantes. L’annonce d’hier concernant les millions octroyés aux groupes agissant en matière de violences sexuelles est une bonne nouvelle, mais encore une fois il ne s’agit pas de montants récurrents. Comme si le problème allait se régler en 3 ans ! Il y a tant d’autres gestes à poser. M. Couillard, Mme David, en ce 8 mars, les femmes s’attendent à plus que de belles déclarations », a déclaré Manon Massé.
Pour Mme Massé, les mouvements #moiaussi et #etmaintenant qui ont confronté les élu.es aux inégalités qui perdurent doivent continuer à lutter pour faire de cette année électorale l’année des femmes. « Le couvercle a sauté et la classe politique doit passer de la parole aux actes », a-t-elle conclu.
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