Édition du 18 juin 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Economie internationale

12 personnalités publiques du Québec, du Canada et d'Europe dénoncent le projet de l'Accord économique et commercial entre l’Union européenne et le Canada (AÉCG) à l'occasion du 5e cycle de négociations qui a lieu du 18 au 22 octobre à Ottawa

Laure Waridel, Naomi Klein, José Bové et une dizaine d’autres signataires d’une lettre ouverte dénoncent l’opacité qui entoure ces négociations et le fait que cet accord « libéralisera et déréglementera encore plus de secteurs de l’économie que les autres accords de libre-échange. Il risque entre autres de poser une menace pour nos services publics, d’autoriser massivement les OGM et d’entraver toute régulation sociale et environnementale sérieuse », écrivent-ils. C’est à lire ce matin dans Le Devoir.

Les signataires sont : Normand Baillargeon (professeur à l’UQAM), Maude Barlow (présidente du Conseil des Canadiens), José Bové (député européen), Gilles Dostaler (économiste), Susan George (auteure, présidente du Transnational Institute et présidente d’honneur d’Attac- France), Naomi Klein (journaliste, auteure), Peter Leuprecht (professeur de droit international public à l’UQAM, ancien secrétaire général adjoint et directeur des droits de l’Homme au Conseil de l’Europe), Riccardo Petrella (président de l’Institut européen de recherche sur la politique de l’eau), Stephen Lewis (ancien ambassadeur du Canada à l’ONU), Aurélie Trouvé (économiste, coprésidente d’Attac-France), Claude Vaillancourt (auteur, coprésident d’Attac-Québec), Laure Waridel (sociologue).

Une initiative d’ATTAC-Québec et d’ATTAC-France, avec la collaboration du Conseil des Canadiens.

En lien avec cette sortie publique de certaines grandes figures de l’altermondialisme, ATTAC-Québec organise une soirée d’information sur l’AÉCG mercredi soir, le 20 octobre, à 19 h au Bar populaire à Montréal (6584, boul. Saint-Laurent) et se joindra à la manifestation qui aura lieu à Ottawa, le 22 octobre à midi. Rassemblés par le Conseil des Canadiens, avec l’appui du Congrès du travail du Canada, les manifestants demanderont l’arrêt des négociations de l’AÉCG, l’accès au texte et l’implication réelle de la société civile.

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