Sous l’appellation de chargé-e de cours, on trouve de nombreux titres d’emplois, notamment les tutrices et tuteurs en formation à distance, les professeur-es enseignants, les superviseur-es de stage, les chargé-es d’enseignement, les chargé-es de formation pratique et les chargé-es de clinique. Toutes et tous contribuent à leur façon à la qualité de l’enseignement offert dans les universités. Plusieurs font aussi de la recherche et de la création.
Les conditions de travail de ces personnes se sont particulièrement détériorées au cours des derniers mois. L’adaptation des cours en mode non présentiel et l’augmentation de la taille des groupes-cours qui s’en est suivie ont occasionné un important alourdissement du travail sans nécessairement que les universités accordent des ressources supplémentaires. À contrario, certaines enseignantes et certains enseignants ont obtenu moins de groupes-cours, voyant ainsi leur charge de travail diminuer de façon importante.
« Ces enseignantes et ces enseignants contractuels assument plus de 60 % de l’enseignement au premier cycle et une part de plus en plus grande de ce dernier aux cycles supérieurs. Sur ce plan, nous pouvons prétendre que leur expertise et leur passion servent de rempart pour préserver la qualité de l’enseignement universitaire malgré le peu de reconnaissance obtenue jusqu’ici des directions des universités. Il est temps de rectifier le tir », souligne Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la Fédération.
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