« Pour contrer cet impact, le gouvernement doit prendre acte qu’un processus d’enquête criminelle ne saurait suffire à disposer des allégations portées par les Autochtones. Il doit accéder aux demandes répétées de Femmes autochtones du Québec et de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador de créer une commission d’enquête chargée de mener une enquête systémique sur les pratiques policières à l’égard des Autochtones. Il ne peut se réfugier comme il le fait jusqu’à maintenant derrière l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées. Aussi, le gouvernement doit s’assurer que les plaignantes aient accès à toutes les mesures de protection requises », déclare Nicole Filion, coordonnatrice de la LDL.
Dans ce contexte, la LDL juge qu’il est inacceptable que deux ministres, le ministre de Sécurité publique, Monsieur Coiteux et le ministre responsable des Affaires autochtones, Monsieur Geoffrey Kelley, se soient empressés de déclarer qu’il n’y a pas de racisme systémique à la Sûreté du Québec. « Ces déclarations ne font pas le poids devant les constatations et conclusions de l’Observatrice Fannie Lafontaine qui s’appuient sur un suivi méticuleux et indépendant de l’enquête. Elles révèlent un aveuglement volontaire déshonorant de la part du gouvernement qui a la responsabilité de protéger tous les citoyen-ne-s du Québec de toutes les menaces à leurs droits, y compris quand elles viennent de la police », conclut Dominique Peschard, porte-parole de la LDL.
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