Rappelons que vendredi dernier, Résolu a convoqué ses travailleurs sans préavis et sans avoir rencontré le syndicat au niveau local ou national, comme c’est l’usage normalement, afin de les confronter à deux scénarios. Le premier est d’accepter la coupure d’environ 90 postes, l’implantation d’un horaire de 12 heures et le recours à la sous-traitance notamment. À défaut, la compagnie fermera définitivement une des trois machines, ce qui entraînera la perte de 150 emplois.
Pour le syndicat Unifor, les méthodes employées par Résolu sont complètement abusives. « Ce n’est certainement pas de cette manière que des résultats constructifs seront atteints. C’est par la négociation que ça doit passer », a indiqué M. Perreault. Les assemblées d’hier et d’aujourd’hui ont justement pour but d’aller chercher des mandats clairs à cet effet.