« La situation est critique et le gouvernement Legault ne peut plus s’en laver les mains. Sur le terrain, ça fait des mois que le personnel nous avertit qu’on s’en va dans le mur. Les Québécoises et les Québécois n’accepteront pas des mois de bris de service et ils s’attendent à ce que leurs élus considèrent toutes les solutions pour régler la crise de la main-d’œuvre qui sévit dans nos hôpitaux. La crise de la main-d’œuvre a été causée par des politiciens qui refusaient d’écouter. Au lieu de refaire la même erreur, M. Dubé ferait bien de s’asseoir avec les soignantes. Elles en ont, des solutions ! » affirme M. Leduc.
Le député solidaire est particulièrement touché par l’histoire de Anne Pommainville, une patiente contrainte de se coucher sur le sol pendant plusieurs heures pendant qu’elle se tordait de douleur à l’hôpital de Hull.
« Non seulement des patients sont laissés à eux-mêmes dans des conditions indignes, mais la situation actuelle met une pression immense sur le personnel soignant. Après un an et demi de bataille contre la COVID, les soignantes ne devraient pas avoir à choisir entre leurs vacances et la santé des patients », déplore le député de Hochelaga-Maisonneuve.
Des solutions sur la table
Depuis des mois, Québec solidaire présente de nombreuses solutions à la crise de la main-d’œuvre, dont la réquisition des cliniques privées contre compensation juste, un encadrement plus sévère des agences de placement privées et des mesures vigoureuses d’attraction et de rétention du personnel.
Dans les dernières semaines, la formation politique a pressé le gouvernement de s’attaquer aux bris de service en région, dont la longue fermeture des unités d’obstétrique au Témiscamingue et à Matane.
« Quand les urgences ferment pendant des jours et que les unités d’obstétrique ferment pendant des semaines, le gouvernement échoue à sa tâche la plus élémentaire : assurer les services de santé que les Québécoises et les Québécois paient collectivement. Après 20 ans de privé, de coupes et de réformes néolibérales, le système de santé québécois n’a jamais été aussi près de craquer. L’héritage du modèle libéralo-caquiste en santé, c’est des ruptures de service comme on en voit rarement dans un pays riche comme le nôtre », conclut Alexandre Leduc.
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