« Nos membres sont inquiets. Ils sont au chômage alors que la ressource continue d’être récoltée pour être transformée dans des usines à l’extérieur de la région. Ça n’a pas de sens. Ce n’est pas acceptable pour les gens de la Côte-Nord », explique le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
Pour le dirigeant syndicat, il importe que les ressources naturelles profitent prioritairement aux communautés de la région d’où elles proviennent. Le syndicat appelle aussi à une reconversion de la machinerie afin de trouver une nouvelle vocation à l’usine. « On le sait depuis longtemps que le marché du papier journal est en déclin. La Covid n’arrange rien. C’est le temps plus que jamais d’agir afin d’aller dans des créneaux d’avenir », demande M. Gagné.
Pour y parvenir, des investissements importants devront être faits afin d’adapter la machinerie de l’usine. Dans l’intervalle, « nos membres d’ont pas l’intention de demeurer les bras croisés pendant qu’ils sont privés de leur job. L’usine de Baie-Comeau représente le cœur et le poumon de l’industrie forestière sur la Côte-Nord. Elle doit demeurer en activité. À défaut, c’est l’ensemble de l’industrie, et ce autant les scieries que les opérations forestières qui sont menacées », avertit le directeur québécois d’Unifor.
Unifor est le plus important syndicat dans le secteur de la foresterie au Québec et au Canada.
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