« C’est quand même incroyable ! La direction nous a répondu qu’elle ne peut pas négocier, car quelqu’un est en vacances. Il y a tout de même 1800 personnes qui sont dans la rue sans salaire ! La rentrée est perturbée pour 40 000 étudiants. Franchement ! Nous sommes en période de moyens de pression depuis le début de l’été. Le manque de sérieux à la tête de notre institution est désolant ! », de dénoncer Louisa Cordeiro, présidente du SEUQAM.
Durant tout l’été, les membres du syndicat ont fait entendre leurs doléances quant à l’offre patronale insuffisante en exerçant des moyens de pression. La direction n’est jamais revenue à la table de négociation.
« Nous souhaitions un règlement, mais lors de la présentation de la dernière offre de l’employeur au mois de juillet, la réponse de l’assemblée générale a été presque unanime : vote de grève avec appui de 93 % des participants », d’ajouter la présidente.
Le syndicat attend donc que l’employeur désigne une personne capable de mener à terme ses négociations. Les 1800 employés de soutien demandent à l’employeur de revenir à la table avec une offre salariale bonifiée, car celle-ci est la source principale du litige. « Nous voulons seulement être payés correctement », de conclure la Mme Cordeiro.
Les employés de soutien de l’UQAM sont sans convention collective depuis le 31 mai 2017. Le vote de grève a eu lieu le 3 juillet dernier.
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