Édition du 28 janvier 2025

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Communiqué émis par le Comité Exécutif Central (CEC) du PCQ en marge de la Conférence de Copenhague.

Un pouvoir vicié...

Source : www.pcq.qc.ca
Il semble bien que les gouvernements des pays dominants n’en ont que pour eux-mêmes. Ils voudraient bien se créer de petits paradis écologiques pour riches, comme cette salle de spectacle de Las Vegas remplissant les toutes dernières normes environnementales, pour permettre de commémorer la carrière d’Elvis. Mais pour les pays du tiers monde ? Rien.

À moins d’un revirement de dernière minute de la part de ces grands décideurs, tout pointe vers une situation où l’on laisserait encore une fois tomber les pays du tiers-monde, riches en ressources de toutes sortes, mais spoliés par nos transnationales, avec les conséquences catastrophiques pour eux des émissions de gaz à effet de serre (GES). Et en prime, faut-il le rappeler, il y a bien sûr aussi le gouvernement canadien qui s’entête, envers et contre tous, à nier l’évidence (1).

Ceci illustre une fois de plus le manque quasi total de vision de ces gens. Plutôt que d’oser sortir des sentiers battus, on préfère ainsi baisser les bras devant les défis planétaires, lesquels exigeraient des hommes et des femmes politiques du monde qu’ils reviennent vivre sur la terre des hommes.

Nous ne sommes pas seuls. Il y a en même temps à la tête de l’Humanité d’irresponsables extraterrestres qui se partagent le pouvoir, mais ne semblent toujours pas habiter la même terre que nous. Ce sont, vous l’aurez deviné, ces représentants élus par des régimes de gouvernement dépassés devant les difficultés que partage le plus grand nombre, les appauvri-e-s du système.

Les modes de sélection de ces représentants, qui leur permet d’exercer le pouvoir en notre nom, sont viciés : la démocratie libérale, même victorieuse dans sa compétition avec le socialisme, est profondément malade de ses moyens de déléguer le pouvoir. Elle n’est plus apte à servir la cause des populations du monde, écartelée qu’elle est par les intérêts divergents de cette bourgeoisie mondiale et du reste de l’humanité.

C’est de cette hyper-bourgeoisie que le journaliste écologique du journal Le Monde, Hervé Kempf, disait qu’il fallait les exclure du pouvoir si on voulait vraiment sauver la planète. Il ne pouvait mieux dire.

16 décembre 2009.

(1) : À cause notamment de l’effet des sables bitumineux, mais aussi du refus systématique, de la part des Conservateurs de Stephen Harper, de faire face au défi des gaz à effets de serre, le Canada a un des pires dossiers qui soient dans le domaine. En fait, seule l’Arabie Saoudite a un dossier pire que celui du Canada quand on ramène les chiffres per capita. Tous les autres pays dans le monde font mieux. C’est tout dire ...

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Solidairement,
Francis Gagnon-Bergmann

Mots-clés : Communiqués

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