« Au Québec, les gens qui ramassent nos ordures sont payés en moyenne 26$ de l’heure. Pourquoi ? Parce qu’on tient compte des risques de leur métier, qui est un noble métier. Pendant ce temps, les gens qui ramassent nos enfants et en assurent la sécurité quotidiennement ont un salaire moyen de 17$ de l’heure et certains ont même un salaire d’entrée de 12$ de l’heure. C’est pratiquement le salaire minimum sans avantages sociaux », dénonce Gabriel Nadeau-Dubois.
Les commissions scolaires ont été affamées par les coupures libérales. Elles se trouvent dans une position inconfortable menant à des sacrifices risqués, comme c’est le cas avec la question du transport scolaire d’un demi-million d’enfants et de leur sécurité. L’austérité, gracieuseté du gouvernement Couillard, mène à des perturbations qui affectent directement nos enfants dès le début de leur journée, et ce, jusqu’à leur retour à la maison. Les commissions scolaires doivent avoir les moyens de signer des contrats de transport scolaire qui respectent ces travailleurs et travailleuses dévoués.
La ministre Hélène David, prenant la parole pour son collègue responsable au nom du gouvernement, justifie leur inaction en prétextant que des négociations sont en cours. Pourtant, la Fédération des transporteurs par autobus et les employé.es dénoncent la situation et la sourde oreille du gouvernement face à leur demande bien simple : une enveloppe dédiée et fermée pour le transport scolaire.
« Les entreprises le demandent, les chauffeurs et chauffeuses le demandent, il me semble que ce n’est pas compliqué : le gouvernement nage dans les surplus ! Qu’est-ce que les libéraux attendent ? », se demande le porte-parole solidaire.
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