« On a appris tout juste avant le congé de la Saint-Jean-Baptiste l’ampleur du surplus que les libéraux ont dégagé en défaisant morceau par morceau les services publics du Québec. C’est dix fois plus que les 250 millions qui étaient prévus », dénonce la vice-présidente de la CSN, Caroline Senneville.
« Les libéraux auraient dû choisir d’améliorer les services publics et leur accès, ce qui se serait avéré bien plus rentable pour la société. Avec leur opération sabotage, ils ont accentué, voire causé bien des problèmes », déplore-t-elle.
Et les exemples sont nombreux, estime la vice-présidente de la CSN. « Le personnel du réseau de la santé en arrache plus que jamais et peine à suffire à la tâche. Les commissions scolaires crient famine. Les écoles délabrées craquent de partout. Les offres de cours dans les universités sont de plus en plus faméliques. Les personnes âgées dans les CHSLD mangent mal. Qu’est-ce qu’il va falloir pour que ce gouvernement cesse de réfléchir en comptable et qu’il agisse enfin pour notre bien collectif ? », questionne-t-elle.
« On sent déjà la campagne électorale se pointer derrière les annonces faites en grande pompe. Dans cette optique, Philippe Couillard et Carlos Leitão doivent réparer les dégâts qu’ils ont causés, a poursuivi Caroline Senneville. Les libéraux n’ont aucune raison de se vanter d’avoir engrangé de tels surplus, car ils en font subir à tous les répercussions dramatiques depuis leur arrivée au pouvoir. Ils doivent dès maintenant remettre l’argent qu’ils se sont accaparés et l’injecter là où ça presse. En faire une question électorale ajouterait l’insulte à l’injure », a conclu Caroline Senneville.
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