Pour l’année 2019, l’Institut de la statistique du Québec indique qu’il y aurait 266 100 personnes qui travaillent au salaire minimum, dont 58 % de femmes. « On ne peut pas accepter qu’autant de personnes vivent dans la pauvreté au Québec. C’est indécent de penser que travailler à temps plein au salaire minimum au Québec ne permet pas de joindre les deux bouts. On l’a vu en plein cœur de la pandémie, les travailleurs et travailleuses au salaire minimum étaient au front ; livreurs, commis, préposées et j’en passe. Québec rate une belle occasion de joindre le geste à la parole afin de leur permettre de vivre décemment. Les remerciements, c’est bien, mais ça ne met pas de nourriture sur la table ! », conclut Daniel Boyer.
La FTQ, qui a lancé une vaste campagne pour le salaire minimum à 15 $ le 1er mai 2016, travaille d’ailleurs actuellement sur la mise à jour de cette revendication afin qu’elle corresponde à la réalité d’aujourd’hui, alors que les travailleurs et travailleuses font face à d’importantes augmentations du coût de la vie et des loyers aux quatre coins de la province, un niveau jamais vu.
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