Publiées le 16 septembre dernier, deux études du Center for Disease Control and Prevention, des États-Unis, confirment les risques accrus de naissance prématurée ainsi que d’admission des nouveau-nés en néonatalogie pour des femmes enceintes ayant contracté la COVID-19. Ces deux études s’ajoutent à une publication scientifique déjà parue en août dernier, qui allait essentiellement dans le même sens.
À la lumière de ces études et considérant que des centres de services scolaires ont obligé des travailleuses enceintes à se présenter au travail dans les écoles, la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, se demande ce que le gouvernement attend pour resserrer les critères de santé et de sécurité au travail et ainsi éviter aux travailleuses enceintes d’être inutilement exposées aux risques liés à la COVID-19. « Les études confirment ce qu’on sait depuis le début : il existe des risques accrus pour les femmes enceintes qui contractent la COVID-19. Dans les écoles et sur le terrain, il y a actuellement plus d’efforts à gérer la pénurie de personnel qu’à gérer la pandémie. Qu’est-ce que le gouvernement attend pour protéger les travailleuses enceintes ? », questionne Sonia Ethier.
Soucieuse de la santé et de la sécurité en milieu de travail, la CSQ invite ses syndicats à continuer de lui faire part de toute situation inacceptable où des travailleuses enceintes seraient confrontées à des risques inutiles en milieu de travail.
Un message, un commentaire ?