Édition du 17 décembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Réveil anticolonial africain et retour des argumentaires coloniaux en France

Le néocolonialisme français est confronté sur le continent africain à une remise en cause sans précédent depuis son installation au moment des indépendances. Du Mali au Burkina Faso en passant par le Niger des manifestations populaires contre la présence des troupes françaises se multiplient depuis 2015. La tentative d’isolement du nouveau gouvernement malien signe un échec flagrant pour Macron. Elle a eu en effet deux résultats incontestables : une mobilisation d’une partie majoritaire peuple malien pour soutenir le nouveau gouvernement face aux pressions internationales d’une part et la montée dans l’ensemble de la région et au-delà de ce que le journaliste Rémi Carayol nomme « les sentiments antifrançais[i] » d’autre part. La couverture médiatique dominante de la séquence dans l’hexagone est pour sa part marquée par le retour des argumentaires coloniaux de la décennie cinquante : la manipulation internationale, l’annonce d’un avenir catastrophique dans le cas d’une « rupture » avec Paris, la diabolisation des politiques africains indociles, etc.

Tiré du blogue de l’auteur.

Le sous-bassement économique

Il est devenu fréquent d’affirmer l’absence de sous-bassement économique à la politique africaine de la France. Même des analystes se disant « anticapitalistes » s’autorisent à taxer de caricaturales les analyses soulignant les enjeux économiques de l’interventionnisme militaire français sur le continent. Le cas de l’Uranium du Niger peut servir d’analyseur à cette rhétorique à prétention savante. Le magazine économique L’Usine nouvelle titre par exemple un article de novembre 2019 comme suit : « Non la France n’est pas au Mali pour protéger les mines d’uranium d’Orano » en expliquant que « traquer les intérêts privés derrière l’intervention française au Mali, c’est faire semblant d’ignorer que le Sahel est le grand foyer de terrorisme le plus proche de nous ». C’est donc uniquement pour se protéger elle-même du terrorisme que la France et l’Europe interviennent militairement au Sahel. L’intérêt des peuples africains à mettre fin au terrorisme convergerait ainsi avec l’intérêt français à se protéger du même fléau. Les analyses de ce type mettent en exergue que l’uranium nigérien n’arrivent qu’en troisième position dans les importations françaises d’uranium après le Kazakhstan et l’Australie et juste avant l’Ouzbékistan. Depuis la fermeture de la dernière mine d’uranium dans l’hexagone en 2001 les importations d’uranium se répartissent comme suit pour ma période 2005-2020 : Kazakhstan (20.1 %), Australie (18.7 %), Niger (17.9 %) et Ouzbékistan (16.1 %)[ii], etc.

Ajoutons que ces données ne concernent que les importations de la multinationale française Orano (ex AREVA). Il convient de les compléter avec d’autres importations françaises d’uranium enrichi. Une fois enrichi aux Pays-Bas ou en Allemagne, de l’uranium nigérien ou kazakh apparait dans les statistiques comme issu de ces pays. L’état de la statistique ne permet donc pas de dresser un tableau réel précis de la provenance de l’uranium consommé par EDF. Le choix de baser la politique de l’énergie française sur le pilier quasi-unique du nucléaire assure certes une « indépendance énergétique » mais sur la base d’un interventionnisme politique et militaire en Afrique de l’Ouest et dans les ex républiques soviétiques d’Asie centrale. Même en se limitant à l’uranium produit par la multinationale Orano, le parc nucléaire français serait brusquement et considérablement ralenti par la fin de la source nigérienne. S’il est pertinent de souligner la diversification des origines de l’uranium consommé en France, il est essentiel de compléter ce constat par un autre : chacune des quatre grandes sources d’importation est suffisamment importante pour mettre en difficulté la machine économique française en cas de disparition ou d’affaiblissement important de ces sources. Alors que 72 %[iii] de l’électricité produite en France est d’origine nucléaire en 2018 on comprend aisément l’ampleur de l’enjeu nigérien ou kazakh pour les multinationales françaises.

Les secteurs du pétrole et du gaz soulignent les enjeux géoéconomiques des mêmes espaces géographiques. Ainsi en 2020 c’est 30 % du pétrole importé en France qui provient d’Afrique (Algérie 10.3 % ; Nigéria 9.6 % ; Lybie 2.7 %, etc.), 26.2 % des pays de l’ex-URSS (dont 8.7 % de Russie) et 15.5 % du Moyen-Orient (dont 11.8 % d’Arabie Saoudite)[iv]. Avec une dépendance plus faible, le secteur du gaz est déterminé par les mêmes enjeux géostratégiques. Si 36 % du gaz consommé en France est d’origine norvégienne, la Russie vient juste après (avec 17 %) suivie de l’Algérie (8 %), des Pays-Bas (8 %) et du Nigéria (7%), etc. N’en déplaise à ceux qui sous prétexte de rompre avec les « explications économiques simplistes » en arrive à nier le sous-bassement économique de la politique étrangère française, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’ex-URSS constituent des secteurs névralgiques pour les intérêts des multinationales françaises.

La demande chinoise et ses effets africains

Le développement économique chinois de ces dernières décennies constitue un véritable séisme dans les rapports entre la France et l’Union Européenne d’une part et le continent africain d’autre part. Le besoin en matière-première énergétiques de Pékin liés à cette croissance économique a conduit à de nombreux contrats entre la Chine et les différents pays africains. Dans le domaine de l’uranium le gouvernement namibien ouvrait une mine géante à Husab fin 2016 ruinant ainsi un des rêves les plus important d’AREVA. Au Niger la concession attribuée à la multinationale française Orano en 2009 n’est toujours pas exploitée. « Censé produire 5000 tonnes d’uranium chaque année, Imouraren n’a toujours pas été mise en exploitation, Orano invoquant le mauvais cours de l’uranium sur le marché mondial » résume le journaliste Francis Sahel. La crainte de voir le gouvernement nigérien se tourner vers la Chine pour l’exploitation de son uranium n’est pas une vue de l’esprit compte-tenu des besoins dans cette matière-première de Pékin. Engagé dans une transition énergétique de grande ampleur devant diminuer considérablement la part du charbon, le pays est engagé dans la construction de plus de 134 réacteurs nucléaires à un rythme de six à huit centrales par an. Au total les besoins chinois en uranium s’évaluent à 35 000 tonnes par an. A l’heure actuelle plus de 70 % de cet uranium est importé d’Australie et du Canada, deux alliés des Etats-Unis qui ne cachent pas leur volonté d’asphyxier économiquement la Chine en lui rendant plus difficile l’accès aux matières-premières[v]. Si à terme la politique énergétique chinois prévoit de puiser cet uranium dans l’eau de mer, il lui faut pour une période longue de transition trouver de nouvelles sources d’approvisionnement.

La situation est similaire en ce qui concerne le gaz, le pétrole, de nombreuses autres matières-premières et produits agricoles. L’ampleur de la croissance de la demande chinoise en Afrique est certes différente pour chacune de ces productions mais cette hausse est quasi-générale. Les effets d’une telle situation sont résumés comme suit par les auteurs du livre « La Chine en Afrique. Menace ou opportunité pour le développement ? » :

Aussi l’arrivée d’un nouvel acteur de poids dans la partie, vierge de toute histoire coloniale en Afrique et peu exigeant dans l’octroi de ses financements est-elle envisagée comme la possibilité de dénouer ces liens de dépendance et d’élargir l’étroite marge de manœuvre dont disposent les pays africains. Dans cette perspective, la présence chinoise en Afrique […] peut-être considérée comme salutaire. Ces nouveaux acteurs apportent non seulement à l’Afrique de nouvelles ressources financières, dans un contexte de rareté relative, mais ils créent aussi une « nouvelle pression compétitive » sur les bailleurs de fond établis. Et ils ouvrent aux pays africains de nouveaux espaces politiques susceptibles à terme de leur permettre d’échapper à l’orthodoxie libérale et de définir une trajectoire propre, non prescrite et non conditionnée de développement[vi].

Le face à face inégalitaire entre chaque pays africain et son ancienne puissance coloniale [ou avec des entités comme l’Union Européenne ou les Etats-Unis] tend à se distendre au profit d’un horizon des possibles plus large. C’est dans ce nouveau contexte global africain installé durablement depuis le début du siècle que se déploient les crises sécuritaires contemporaines en Afrique de l’Ouest. Ces crises ont certes des facteurs multiples mais deux d’entre eux possèdent des effets de grande portée. Le premier facteur est le long processus d’affaiblissement des capacités d’intervention [économiques, politiques, sécuritaire, éducative, sanitaire, etc.] des Etats africains consécutif à près d’un demi-siècle d’imposition des plans d’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale. Privatisations et libéralisations contraintes ont affaiblis les capacités concrètes des Etats à construire des nations : des régions entières sont laissées à l’abandon, une inégalité territoriale s’est installée, la paupérisation a atteint des niveaux inédits depuis les indépendances, etc. Le second facteur est la destruction violente de la Lybie et ses effets de déstabilisation durables sur l’ensemble de la région. Une décennie après la destruction de la Lybie les métastases de celle-ci prospèrent dans la plupart des pays de la région en exacerbant les contradictions nationales antérieures issues des carences de construction nationale, elles-mêmes surdéterminées par les politiques néolibérales des plans d’ajustement structurels.

Le retour des argumentaires coloniaux

Les débats politiques et médiatiques qui accompagnent les différents épisodes de la crise du néocolonialisme français en Afrique se caractérisent par la forte récurrence de deux logiques argumentaires : la « main de l’extérieur » d’une part et « le catastrophisme » en cas de retrait de l’armée française de la région d’autre part. La première est largement mise en avant médiatiquement pour expliquer ce qui est appelé trop facilement le pseudo « sentiment anti-français »[vii]. L’émission « Cdans l’air » du 13 février 2022 titre ainsi « la montée du sentiment anti-français au Mali ». Elle semble faire écho à une émission antérieure de deux ans de France 24 qui titrait « En Afrique le sentiment anti-français se développe[viii] ». Le concept vague de « sentiment anti-français » est tout autant présent dans la presse écrite. Le Figaro titre ainsi un article du 20 janvier 2022 : « sanctions, manifestations, sentiment anti-français[ix] ». Libération du 26 novembre 2021 utilise la même notion indéfinie en titrant « « sentiment anti-français » en Afrique[x] ». S’il est vrai que depuis plus d’une décennie un mouvement d’opposition à la politique économique française et européenne en Afrique se développe en particulier dans la jeunesse [contre le franc CFA, contre les Accords de Partenariat Economique de l’Union Européenne, etc.], le réduire à un « sentiment anti-français » revient consciemment ou non à le dépolitiser, à le renvoyer à une dimension uniquement subjective, voire à le renvoyer à l’irrationalité. De même la contestation de la politique française de lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest ou la critique de ses buts de guerre sont réduites au même « sentiment anti-français » avec les mêmes conséquences de dépolitisation d’une contestation sociale. Et comme ces mouvements se voient déniés toute dimension politique, il ne reste qu’une attribution causale pour les expliquer : « la main de l’extérieur » et en l’occurrence ici de la Chine et de la Russie. Le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian explique ainsi le 21 novembre 2021 : « Il y a des manipulateurs, par des réseaux sociaux, par des fausses nouvelles, par l’instrumentalisation d’une partie de la presse, qui jouent contre la France, certains parfois même inspirés par des réseaux européens, je pense à la Russie[xi] ». Les « peuples enfants » africains seraient ainsi manipulés par cette « main extérieure ». Pourtant dans un article daté de juin 2015 c’est-à-dire avant le retour du pseudo « sentiment anti-français », nous annoncions le développement de ce que nous proposions d’appeler « une nouvelle génération anticoloniale » en Afrique[xii].

Le concept de « sentiment anti-français » et son lien avec la grille explicative en termes de « main extérieure » est loin d’être nouveau. On retrouve l’un et l’autre au moment du développement des luttes de libération nationale de la décennie cinquante. C’est ainsi la main de « Moscou » ou du « Caire » qui est invoqué pour expliquer l’insurrection algérienne et celle de Moscou et de Pékin pour rendre compte de la révolution vietnamienne. Ces insurrections nationales ne pouvant pas s’expliquer par des causes internes [c’est-à-dire par le refus de la colonisation], elle ne pouvait être présenté que comme une agression étrangère camouflée en guerre de libération nationale. Ainsi par exemple le ministre des affaires étrangères français Christian Pineau déclare le 2 mars 1957 que « derrière certaines formes d’insurrection se trouve le désir de certaines puissances de recueillir l’héritage de la France en Afrique du Nord[xiii] ». L’historien Charles Robert Ageron résume comme suit la thèse de la « main extérieure » au moment du déclenchement de l’insurrection algérienne : « La thèse du complot de l’étranger dans le déclenchement de l’insurrection algérienne fut la réaction immédiate des autorités d’Alger. Le gouverneur général Léonard avait assuré qu’en novembre l954 que « les émeutiers avaient obéi à un mot d’ordre étranger ». Les divers services de renseignements avaient abouti en 1955 aux conclusions suivantes : la rébellion avait son centre au Caire, elle était animée et armée par les services secrets égyptiens. Bref, la révolution égyptienne avait déclenché une guerre contre la France par Maghrébins interposés[xiv]. »

La seconde logique argumentaire à forte récurrence médiatique contemporaine, en particulier à propos du Mali, est celle du catastrophisme. Elle est en particulier usitée fréquemment pour annoncer le chaos dans le cas du départ des troupes françaises du Sahel et/ou du Mali. Dans les crises actuelles en Afrique de l’Ouest ce catastrophisme s’exprime sous des formes multiples mais avec un fond toujours identique : « La crainte du scénario afghan » [France Info], « Tensions France – Mali : ces similitudes qui font redouter un scénario à l’afghane » [L’express], « Au Mali, les craintes d’un scénario afghan » [l’Opinion] ; « Tombouctou, la peur du scénario afghan » [France Inter], etc. A cette première version du catastrophisme s’en ajoute une autre sous la forme du discours sur les « mercenaires de Wagner » qui annonceraient une mainmise russe sur la région et sur le Mali en particulier. L’implicite de cette version n’est rien d’autre que le principe du « choix du moins pire » posant que la situation catastrophique actuelle est préférable à toute autre alternative. Cette logique argumentaire n’est ni neuve ni originale. Elle aussi se retrouve fréquemment usitée au moment des luttes de libération nationale. Cette logique peut à la différence de la précédente s’accompagner d’un regard critique vis-à-vis de la politique coloniale et exiger sa réforme pour la rendre moins « inhumaine ». Elle se retrouve utilisée par un champ politique plus large. Ainsi le leader communiste Paul Caballero écrit-il en 1945 dans le journal l’Humanité : « Ceux qui réclament l’indépendance de l’Algérie sont des agents conscients ou inconscients d’un autre impérialisme. Nous ne voulons pas changer notre cheval borgne contre un aveugle[xv] ». Si Paul Cabalerro pense ici à « l’impérialisme états-unien », De Gaulle reprend la même logique argumentaire catastrophiste en 1959 en pensant lui à « l’impérialisme russe ». Envisageant l’hypothèse d’une indépendance totale de l’Algérie il prédit du « sang et des larmes » pour le peuple algérien : « Je suis, pour ma part, convaincu qu’un tel aboutissement serait invraisemblable et désastreux. L’Algérie étant actuellement ce qu’elle est, et le monde ce que nous savons, la sécession entraînerait une misère épouvantable, un affreux chaos politique, l’égorgement généralisé et, bientôt, la dictature belliqueuse des communistes[xvi]. »

Faut-il s’étonner de ce retour des argumentaires coloniaux ? Nous ne le pensons pas au regard de l’ampleur des enjeux stratégiques de l’Algérie en 1959 et de celle du Sahel en 2022. L’énergie en général et l’uranium en particulier sont déjà au rendez-vous en 1959 et ils le sont encore en 2022. Outre la question du gaz et du pétrole du Sahara algérien, une des causes de la durée de la guerre d’Algérie se trouve dans les essais nucléaires qui se déroulent dans le même Sahara. Le 13 février 1960 se déroulait en effet le premier essai nucléaire français sous le nom exotique de « Gerboise bleue ». Il est déjà réalisé avec de l’uranium africain en provenance de Madagascar. A l’heure ou les troupes françaises sont contraintes de quitter le Mali pour se redéployer vers des pays voisins, il est essentiel de ne pas occulter ces intérêts néocoloniaux dans la région. Faute d’une telle vigilance on se condamne à ne rien comprendre de la dynamique anticoloniale qui se déploie en Afrique de l’Ouest et plus largement. Faute d’une telle prise en compte du sous-bassement économique des décisions françaises, on se condamne à croire le discours de légitimation qu’est celui de « la lutte antiterroriste » et l’on devient de ce fait poreux aux argumentaires coloniaux les plus éculés.

Notes

[i] Rémi Carayol, Au Sahel, la flambée des sentiments antifrançais, Orient XXI, 14 novembre 2019, consultable sur le site https://orientxxi

[ii] Pierre Breteau, L’indépendance énergétique de la France grâce au Nucléaire : un tour de passe-passe statistique, Le Monde du 24 janvier 2002, consultable sur le site https://www.lemonde.fr

[iii] Quel est le mix énergétique en France ? document de Engie du 3 décembre 2021, consultable sur le site https://particuliers.engie.fr

[iv] Provenance du pétrole brut importé en France, INSEE, Statistiques et études du 24 décembre 2021, consultable sur le site https://www.insee.fr

[v] Yohan Demeure, La Chine désir puiser son uranium dans l’eau de mer, 10 juin 2021, consultable sur le site https://sciencepost.fr

[vi] Alternative sud, La Chine en Afrique. Menace ou opportunité de développement ? Points de vue du Sud, Syllepse, Paris, 2011, p. 19.

[vii] Cdans l’air du 13 février 2022, « la montée du sentiment anti-français au Mali », consultable à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=0QAF52bFjNc

[viii] France 24 du 14 janvier 2020, « En Afrique le sentiment anti-français se développe », consultable à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=v57ISQpbggI

[ix] Hugues Maillot, « Sanctions, manifestations, sentiment anti-français : la délicate situation des expatriés au Mali », Le Figaro du 20 janvier 2022, consultable sur le site https://www.lefigaro.fr

[x] Maria Malagardis, « sentiment anti-français » en Afrique : « En huit ans, la présence militaire au Sahel n’a rien réglé, bien au contraire », Libération du 26 novembre 2021, consultable sur le site https://www.liberation.fr

[xi] Cité in Francis Lalanne, Entre Paris et Moscou, la guerre de l’information fait rage, L’express du 25 novembre 2021, consultable sur le site https://www.lexpress.fr

[xii] Saïd Bouamama, Les nouvelles générations africaines. Espoirs et vigilances, à l’adresse https://bouamamas.wordpress.com/2015/06/27/les-nouvelles-generations-africaines-espoirs-et-vigilances/

[xiii] Discours de Christian Pineau du 2 mars 1957, cité in Irwin M. Wall, Les Etats-Unis et la guerre d’Algérie, Soleb, Paris, 2006, p. 46.

[xiv] Charles Robert Ageron, L’opération Suez et la guerre d’Algérie, in Charles Robert Ageron (dir.), De « l’Algérie française » à l’Algérie algérienne, volume 1, Editions Bouchène, Alger, 2005, p. 549.

[xv] Discours de Paul Cabalerro au Xe congrès du PCF, L’Humanité du 30 juin 1945.

[xvi] Charles De Gaulle, Discours sur l’autodétermination de l’Algérie, 16 septembre 1959, reproduit in Jean-Marie Cotteret et René Moreau, Recherches sur le vocabulaire du général De Gaulles, Armand Colin, Paris, 1969, p. 68.

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