Quelque 71 % des répondants ont entendu parler de la pénurie qui touche le domaine de l’éducation. Ceux-ci croient que les compressions budgétaires dans les écoles ont contribué à la pénurie (75 %). Les deux tiers des répondants s’accordent également pour dire que les tâches lourdes et complexes, les départs à la retraite plus nombreux ainsi que le manque de reconnaissance envers le personnel en éducation ont joué un rôle. Quelque 84 % des répondants croient que cette pénurie a un impact sur l’épuisement du personnel, sur l’encadrement des élèves (78 %) sur les services offerts aux élèves (76 %), sur le départ de jeunes enseignantes et enseignants, professionnelles et professionnels ou personnel de soutien scolaire et sur le recrutement de nouveau personnel enseignant ou professionnel (69 %).
Les mesures suivantes sont accueillies favorablement par les répondants, qui estiment qu’elles auraient un impact positif susceptible d’atténuer la pénurie :
– Augmenter le nombre de postes à temps complet (88 %) ;
– Assurer un plus grand soutien au nouveau personnel enseignant (88 %) ;
– Diminuer le nombre d’élèves par classe (84 %) ;
– Établir un ratio élèves/enseignants/professionnels et personnel de soutien (83 %) ;
– Valoriser les professions en milieu scolaire (80 %) ;
– Alléger la tâche du personnel en éducation (80 %) ;
– Établir un plancher de services professionnels aux élèves (73 %) ;
– Bonifier la rémunération du personnel en éducation (72 %).
Méthodologie
Un sondage Web a été réalisé par la firme Léger du 12 au 16 juillet 2019 auprès de
1 007 personnes âgées de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais. La marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1 007 répondants est de ±3,09 %, et ce, 19 fois sur 20.
Un message, un commentaire ?