« Le passage de M. Blais au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale a été extrêmement décevant : coupes à l’aide sociale, coupes dans les subventions salariales, fonds de lutte à la pauvreté que les groupes communautaires attendent encore... Des coupes en pure contradiction avec ce que M. Blais prônait lorsqu’il était professeur d’université et défendait le revenu minimum garanti. Espérons qu’il traitera mieux les élèves que les sans emplois », a poursuivi Mme David.
La députée de Gouin a ajouté :« Nous laisserons bien sûr la chance au coureur. Mais que le nouveau ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur soit avisé, nous l’aurons à l’oeil. L’avenir du Québec dépend en grande partie de la possibilité pour nos enfants et jeunes adultes d’avoir accès à un système d’éducation de qualité ; nous ne laisserons pas cet avenir compromis pour des considérations ponctuelles de « rigueur budgétaire » dont l’application démontre déjà des conséquences néfastes ».
« Quant à Sam Hamad, un seul mot me vient en tête : incompréhensible. Que voit M. Couillard chez Sam Hamad que personne ne voit ? À la tête du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale sous le gouvernement de Jean Charest, M. Hamad s’est distingué par son inaction. Souhaitons qu’il nous fasse changer d’avis et qu’il annule les mesures annoncées par son prédécesseur à l’aide sociale, le temps qu’il étudie le dossier et écoute les groupes concernés, » a conclu Mme David.