« En ce moment, c’est l’anarchie, la voie est complètement libre pour les abus de toute sorte. Les artistes font la fierté du Québec, ils prennent soin de notre âme, de notre identité, de notre héritage, et nos lois ne les protègent pas de l’exploitation, contrairement aux autres travailleurs. L’exode des artistes du milieu culturel n’est pas sans rappeler celui des infirmières. C’est ce qui arrive quand on ne prend pas soin de notre monde, ils quittent et on perd collectivement un savoir-faire incroyable », affirme la députée de Taschereau.
La révision des lois sur le statut de l’artiste était une promesse libérale inclue dans la nouvelle politique culturelle déposée en 2018. La ministre Roy a toujours dit qu’elle allait procéder avec cette révision si importante pour les dizaines de milliers d’artistes québécois concernés.
Ce que la réforme doit apporter :
1- Avoir droit à des conditions minimales applicables à tous les secteurs culturels, notamment en matière de conventions collectives
2- Élargir le champ d’application de la loi pour mieux protéger écrivaines et écrivains
3- Offrir des milieux de travail sain et exants de harcèlement psychologique et sexuel
4- Répartition équitable de l’argent public entre les producteurs et les artistes
5- Accès au Tribunal administratif du travail pour faire respecter les droits des artistes.
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