« Par notre intervention de première ligne auprès des adolescents, nous constatons déjà les effets dévastateurs de la pauvreté chez les jeunes. Les maisons de jeunes situées dans les régions où les revenus familiaux sont faibles doivent composer avec un taux plus élevé de décrocheurs et de jeunes vivant des situations de crise » mentionne Marjorie Gagnon, coordonnatrice de la Maison de jeunes l’Ado Zone. « Les changements annoncés aux programmes sociaux sont inquiétants et auront de lourdes conséquences pour les ados », ajoute-t-elle.
En effet, le RMJQ maintient que le fait de contraindre les travailleurs à accepter un emploi dans un rayon de 100 km autour de leur résidence éloignera les parents de leurs enfants. Cela réduira de beaucoup la qualité de vie des familles, déjà durement éprouvée par le manque de temps passé ensemble. Dans certaines régions, les travailleurs saisonniers devront même s’exiler pour trouver un emploi, ce qui contribuera à l’éclatement des familles. « D’un côté, on nous dit qu’on voudrait que les jeunes des régions y demeurent et de l’autre, on oblige leurs parents à aller travailler plus loin pour moins cher. C’est aberrant ! » s’exclame Nicholas Legault, directeur du RMJQ.
Les baisses de revenus occasionnées par les changements aux programmes sociaux auront des conséquences désastreuses pour le bien-être des jeunes et des québécois en général. C’est pourquoi le RMJQ invite la population à manifester son désaccord d’une part en appuyant les différentes initiatives les dénonçant et d’autre part en signant la pétition demandent l’abandon des coupes à l’aide sociale disponible sur le site web de l’Assemblée nationale https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-3619/index.html .