« Ce projet de loi est essentiel à l’équilibre du processus de négociation entre les parties patronale et syndicale. La preuve n’est plus à faire, l’utilisation de briseurs de grève prolonge inutilement les négociations et les conflits puisque les employeurs ont le loisir de mettre à la rue leurs travailleurs et travailleuses afin de poursuivre leurs opérations. Cela est d’une indécence sans nom », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
La FTQ salue la capacité du gouvernement libéral et du NPD de mettre de côté leurs différends et de travailler ensemble pour l’élaboration d’une loi d’une importance majeure pour les travailleurs et travailleuses et qui est essentielle pour protéger le droit à la négociation collective, un droit fondamental ! Cependant, la centrale comprend mal les raisons qui font que les employés et employées du gouvernement fédéral ne puissent se prévaloir des dispositions anti-briseurs de grève de la future loi.
« Pour la FTQ, c’est une revendication vieille de plus de 40 ans. Le projet actuel n’est pas parfait, mais nous sommes tout près du but », conclut la présidente de la FTQ.
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