« Comme plusieurs organisations, Québec solidaire a réclamé la tenue d’audiences particulières sur le rapport bilan des trois premières années du BEI. Malheureusement, le gouvernement a refusé cette demande. Aujourd’hui, j’ai déposé une motion afin que la Commission des institutions se saisisse de son pouvoir de surveillance et entende la directrice du BEI sur les orientations, les activités et la gestion de l’organisme, mais celle-ci a été battue. Mme Giauque prend sa retraite en janvier : nous disposons d’une fenêtre d’opportunité d’à peine quelques semaines si nous voulons la questionner. Je crains que le gouvernement ne nous en donne pas l’occasion », s’inquiète M. Leduc.
« Dans son rapport, Madeleine Giauque indique penser que l’impartialité et l’indépendance du BEI seront mises à rude épreuve dans les prochaines années. C’est très inquiétant pour une institution qui a justement été créée afin de lever tout soupçon sur les enquêtes menées sur des événements impliquant un corps de police. Cela mériterait que tous les parlementaires aient la chance de l’entendre et de la questionner afin de s’assurer de l’atteinte de la mission du BEI. Il est important d’agir pour rétablir la confiance de la population envers nos corps policiers », fait valoir le député d’Hochelaga-Maisonneuve.
Alors qu’une réforme du Bureau des enquêtes indépendantes est à l’ordre du jour législatif, Alexandre Leduc appelle le gouvernement à ne pas agir unilatéralement sans avoir permis aux parlementaires de prendre part à un exercice de délibération avec Mme Giauque.
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