« Grand défenseur de la ferme familiale, Jean Garon a mené à terme un des dossiers les plus importants du gouvernement de René Lévesque avec la Loi sur la protection du territoire agricole en 1978 dans un contexte où l’urbanisation était faite à une vitesse galopante au détriment des meilleures terres agricoles », souligne Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire.
Plus récemment, son vif appui au mouvement étudiant de 2012 à titre d’ancien ministre de l’Éducation n’est pas passé inaperçu. « En 1994, il avait lui-même mis les banques au pied du mur pour faire baisser les taux d’intérêts des prêts étudiants de 4 % en une année. M. Garon a eu le courage politique d’implanter les changements qui s’imposaient, nous rappelant que l’argent se trouve dans les poches des banques, pas dans celles des étudiants et étudiantes ! », se souvient M. Fontecilla.
« Sa ferveur indépendantiste en aura certainement convaincu plus d’un et plus d’une au début du mouvement souverainiste dont il a été l’un des maitres d’œuvre. Il laisse une trace indélébile dans la politique québécoise et trouvera certainement sa place dans nos livres d’histoire. Nos pensées vont aujourd’hui à sa famille, à ses proches et à tous ceux et celles qui l’ont côtoyé tout au long de son parcours », ajoute Françoise David, porte-parole de Québec solidaire.