Le 10 novembre dernier, le premier ministre a assuré qu’il étudierait la possibilité d’élargir les critères du programme de régularisation afin d’y inclure les travailleurs à statut précaire qui ont œuvré dans les services essentiels durant la première vague. Or, suite à une rencontre entre la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Inclusion et la Coalition pour la régularisation des statuts la semaine dernière, M. Legault a plutôt affirmé que la proposition « n’était pas acceptable », une volte-face incompréhensible pour le député de Laurier-Dorion.
« Après avoir ouvert la porte à l’élargissement des critères du programme de régularisation, M. Legault a reviré sa chemise de bord une fois de plus et fermé la porte à des femmes et des hommes qui ont pourtant mis leur vie en danger pour prendre soin de notre monde au plus fort de la pandémie. Cette décision injuste condamne des centaines de travailleurs et de travailleuses à demeurer dans la précarité et l’insécurité. L’attitude du gouvernement Legault n’est pas à la hauteur des vraies valeurs québécoises d’inclusion, de justice et d’équité », déplore M. Fontecilla.
Dans une lettre envoyée vendredi à la présidente de la Commission des relations avec les citoyens, le député de Laurier-Dorion a plaidé en faveur de la tenue d’un mandat d’initiative afin de réfléchir à des solutions concrètes pour assurer la régularisation de ces travailleurs et travailleuses essentielles.
« Des histoires comme celle de Mamadou Konaté, qui est menacé d’expulsion après avoir servi dans les CHSLD pendant la crise, il y en a des centaines. La valeur de leur contribution à la lutte contre la COVID-19 est incontestable et le moins qu’on puisse faire comme société, c’est de reconnaître cette contribution en évaluant toutes les possibilités pour régulariser leur statut. Québec solidaire va continuer de se battre pour que tous les travailleurs essentiels migrants puissent travailler dans la sécurité et la dignité », conclut M. Fontecilla.
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