« Soyons clair : un gouvernement de Québec solidaire mettrait fin au développement du privé et rapatrierait les services notamment dans les cliniques publiques et les CLSC, mais d’ici là, on ne peut pas laisser les gens se faire avoir au privé : il faut une grille tarifaire. De plus en plus de personnes se résignent à se tourner vers le privé parce qu’ils n’arrivent pas à avoir des soins assez vite à cause de la CAQ. Voilà pourquoi je demande au ministre de la Santé, au minimum, d’empêcher les abus en plafonnant les coûts au privé avec une grille tarifaire », a déclaré Vincent Marissal.
Une telle grille tarifaire existe déjà ailleurs, comme au Manitoba, où tous les médecins rémunérés à l’acte sont dans l’obligation de respecter une grille tarifaire uniforme.
Le « far west »
« Quand ça fait 3 jours que ta fille fait 39 de fièvre et que t’arrives pas à avoir un rendez-vous dans un CLSC, tu vas au privé et tu payes le prix. Le problème dans les cliniques privées, c’est que s’il y a une piasse à faire, il y en a qui vont faire une piasse et demie. C’est le far west. Pour le même service, tu peux payer 100$, 200$, 400$ d’une clinique à l’autre », a ajouté M. Marissal.
À titre d’exemple, divers cliniques privées de la région de Montréal affichent des tarifs allant de 60$ à 435$ pour un test de dépistage d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
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