« Quelle sortie de piste ! Le dernier geste du gouvernement Couillard aura été de faire une fleur à Uber, connu pour son aversion à la réglementation gouvernementale, son recours à l’évasion fiscale et les piètres conditions de travail qu’elle offre à ses chauffeurs. Deux ans après le début de cette aventure, Uber ne joue toujours pas sur la même patinoire que le taxi d’ici. Dans ce dossier comme tant d’autres, la CAQ et les libéraux sont d’accord : c’est les multinationales d’abord, même quand elles ne paient pas d’impôt sur leur revenu », martèle M. Zanetti. « M. Legault promettait des bons emplois à qui voulait bien l’entendre en campagne, mais le vrai visage de l’économie caquiste, c’est plus de déréglementation, plus de compétition déloyale, bref : une course folle vers le fond du baril pour les travailleuses et les travailleurs », conclu le député élu de Jean-Lesage.
Depuis l’arrivée d’Uber en sol québécois, Québec solidaire a fait office de chien de garde à l’Assemblée nationale, déposant notamment une motion en mars 2017 pour mettre fin au projet pilote face à l’infraction systématique de l’entente négociée entre Uber et le gouvernement du Québec.
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