Pour les travailleuses et les travailleurs, l’intention du premier ministre de maintenir ouverts les services de garde scolaires pendant le prolongement des vacances a eu l’effet d’une claque au visage : « Après les trois journées pédagogiques supplémentaires annoncées sans aucune considération pour le personnel et la surcharge de travail qui lui sera occasionnée, le gouvernement en rajoute une couche avec le prolongement du congé scolaire. Le personnel de soutien est épuisé, quand est-ce qu’il va enfin nous écouter ? », s’est exclamé Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). « Si la volonté réelle du gouvernement est de réduire les risques de contamination, il n’y a aucune logique d’ouvrir les services de garde », d’ajouter Mme Charland.
« Partout au Québec, le son de cloche que nous avons, c’est le ras-le-bol collectif. On ne compte plus le nombre de travailleuses et de travailleurs qui nous appellent, au bout du rouleau, avec l’envie de quitter le réseau », renchérit Nathalie Arguin, présidente de la FEESP-CSN. « Les gens sont en colère. Tant que le gouvernement fera la sourde oreille, on va se faire entendre, coûte que coûte ! », conclut-elle.
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