« Les techniciens ambulanciers que nous représentons, au même titre que le personnel médical de première ligne, sont exposés au coronavirus. En tant que premiers répondants, ils doivent évaluer et transporter des personnes malades, qui souvent ignorent qu’elles sont infectées, vers les centres hospitaliers. Tout comme ceux et celles œuvrant par exemple dans les urgences, les cliniques dédiées à la COVID-19 ou unités d’hébergement, leur travail doit être reconnu », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
Hier, le directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, a été on ne peut plus clair en déclarant : « J’annonce que nous recommandons de considérer l’ensemble du Québec comme ayant de la transmission communautaire. » Pour la FTQ, cela veut dire que tous les travailleurs et travailleuses de première ligne, sur tout le territoire, peuvent être exposés au virus, il faut donc agir en conséquence.
« Actuellement, une trentaine de nos membres sont en isolement et nous comptons déjà au moins 8 paramédics infectés par le coronavirus, principalement dans la région de Lanaudière. Les membres que nous représentons, que ce soit en Montérégie, en Abitibi-Témiscamingue, en Gaspésie, et en Mauricie, risquent leur santé et vivent dans la crainte d’infecter leur famille en venant en aide à la population. Comme l’indique si bien l’arrêté ministériel, l’état d’urgence sanitaire a été décrété sur tout le territoire du Québec. Le gouvernement doit prendre en compte les risques que prennent les travailleurs de la santé afin de gagner cette bataille », conclut le président du FTPQ, Benoît Cowel.
La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ section locale 592) représente plus de 1 000 travailleurs et travailleuses sur tout le territoire du Québec.
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