« Les gains que nous sommes allés chercher sont substantiels et inspirants pour le reste du secteur. C’est un exemple de ce qu’il est possible d’atteindre grâce à notre solidarité et à notre détermination. L’un des gains majeurs est sans contredit l’augmentation salariale pour tous les titres d’emplois », affirme la présidente du syndicat, Louise Bonin.
L’entente de principe apporte des changements majeurs pour les conditions de travail des employé-es des Terrasses de la fonderie. Prenons l’exemple des salaires horaires : un ou une préposé-e aux bénéficiaires verra le sien passer de 15,11 $ à 21,50 $ l’heure sur 3 ans.
« Aucun titre d’emploi ne sera sous les 18 $ l’heure d’ici 3 ans. C’est un gain majeur. Si le gouvernement n’agit pas sur la question du salaire minimum à 18 $, nous allons le faire dans nos conventions collectives. La CSN va également continuer de revendiquer une hausse substantielle du salaire minimum pour tous les travailleurs et travailleuses, qu’ils soient syndiqués ou non », de renchérir Caroline Senneville, présidente de la CSN.
Pour Lucie Longchamps, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), « la force de notre mouvement de négociation coordonnée fait ses preuves. L’entente fait la démonstration que nos demandes sont raisonnables et accessibles sur le plan du salaire et des conditions de travail. Cette victoire n’est que la première d’une longue série à venir ! De meilleures conditions de travail vont permettre une plus grande rétention de personnel, ce qui est aussi une victoire pour les aîné-es ».
« La force de notre mouvement de négociation coordonnée est incontestable. Plus grand sera notre nombre, plus nous enregistrerons des victoires de la sorte. Chacune d’entre elles viendra influencer positivement toutes les autres négociations du secteur en démontrant que c’est possible », de conclure Marlène Ross, représentante du secteur des CHP à la FSSS-CSN.
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