Les signataires souhaitent la création d’un organisme public et indépendant dont le rôle serait de conseiller et de coordonner le développement du réseau universitaire, notamment en termes de répartition budgétaire, et dont la composition accorderait une place prépondérante aux membres de la communauté universitaire. « Nous sommes favorables à un organisme-conseil, mais il devra avoir le mandat de faire la promotion d’une université libre, démocratique et accessible partout au Québec » soutient Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ-CSN responsable du regroupement université.
« Il suffit de voir l’état de la situation depuis l’abolition du Conseil des universités dans les années 1990 pour comprendre la nécessité d’un CUQ. Nous demandons le retour d’un conseil depuis des années. Nous allons défendre ces consensus lors de la consultation ministérielle » poursuit-il. La communauté universitaire insiste sur son opposition ferme à tout mécanisme d’assurance qualité, un fléau pour la qualité de l’enseignement.
Signataires : La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), l’Association pour la voix étudiante du Québec (AVEQ), la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP), la Fédération des professionnèles -CSN, la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU), la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU), le Regroupement des syndicats universitaires (RSU-CSQ), et l’Union étudiante du Québec (UEQ).