Il ajoute « le montant de 300 millions de dollars prévu pour le plan de rattrapage permet d’offrir davantage de services aux élèves. S’il y a des besoins, il faut les combler maintenant et ne pas attendre l’an prochain quand on va s’apercevoir que les sommes n’ont pas été toutes dépensées et que des élèves n’ont pas eu les services auxquels ils avaient droit ».
Du personnel disponible
Parmi les répondants qui ne participent pas au plan de rattrapage, il y a trois personnes sur quatre qui sont disponibles d’une à cinq heures par semaine. Monsieur Pronovost précise qu’« au niveau des services directs aux élèves, nous avons trois personnes sur quatre qui travaillent à temps partiel et qui sont disponibles. Elles connaissent les élèves et peuvent agir rapidement. Il faut que les gestionnaires scolaires développent le réflexe de compter sur l’appui du personnel de soutien scolaire pour atteindre les objectifs ».
Aide aux devoirs et soutien psychosocial
Les répondants au sondage qui participent au plan de rattrapage accompagnent les élèves de différentes manières, dont l’aide aux devoirs (57 %), l’aide individualisée (41 %) et les activités éducatives spécialisées pour les élèves HDAA (33 %). Il s’agit surtout de techniciennes et de techniciens en éducation spécialisée (TES) (53 %) et d’éducatrices et d’éducateurs en service de garde (27 %).
Plusieurs personnes mentionnent l’importance du soutien psychosocial et considèrent que cela passe par le suivi auprès des élèves (83 %), le soutien émotif (60 %), le soutien psychologique (44 %) et le suivi avec les parents (44 %).
Le président de la FPSS-CSQ précise que « nous avons du personnel technique qui offre de l’aide psychosociale pour le bien-être et la santé mentale des élèves. Quand on vise la réussite éducative, il faut penser à différents axes de la réussite éducative pour lesquels nous pouvons contribuer, car en plus des retards pédagogiques, il y a des enjeux d’anxiété et d’autres qu’il ne faut pas négliger ».
Monsieur Pronovost conclut que « les besoins existent depuis de nombreuses années et il faut saisir cette opportunité de les rehausser dès maintenant. »
1- Sondage réalisé du 1er au 6 février 2024 avec 930 répondants présentant une marge d’erreur de 3 % pour un niveau de confiance de 95 %.
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