Il y a une grande différence entre défendre les droits des trans et promouvoir « l’idéologie de genre ». La défense des droits des trans a pour objectif de permettre à une minorité de vivre pleinement, en toute sécurité et dignité, sans discriminations. Helen Joyce approuve cette idée. Sa bête noire est l’idéologie de genre.
L’un des principaux objectifs des personnes qui adhèrent cette idéologie est « l’autodéclaration », c’est-à-dire l’idée que les gens devraient être considérés comme des hommes ou des femmes ou autre chose en fonction de ce qu’ils ressentent et de ce qu’ils déclarent, au-delà de leurs caractéristiques biologiques.
En seulement dix ans, les lois, les politiques d’entreprise, les programmes scolaires, le sport, la prison, les protocoles médicaux et les médias ont été remodelés pour privilégier l’identité de genre autoproclamée par rapport au sexe biologique. Des gens sont réduits au silence et humiliés pour avoir contesté cette redéfinition de l’« homme » et de la « femme », sous l’accusation de transphobie.
Lorsqu’elle est suivie fidèlement, l’idéologie de genre a des implications majeures. Selon ce point de vue, permettre à toute personne qui s’identifie comme une femme d’utiliser le vestiaire ou les toilettes des femmes ou d’être détenue dans une prison de femmes, y compris après avoir été reconnue coupable d’agression sexuelle, ou de jouer dans une équipe féminine, quel que soit son degré de transition physique, n’implique aucun compromis. Car, selon cette idéologie, « les femmes trans sont des femmes », point final.
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