Jeudi 2 novembre, 18h30
Pavillon J.-A.-DeSève (DS) - 1er étage, Salle DS-1540 (entrée la plus proche : 320, rue Sainte-Catherine Est, Montréal)
Inscription gratuite mais obligatoire
Depuis la fin du mois d’août, les Rohingyas font face à une crise humanitaire sans précédent en Birmanie. D’après les Nations Unies, plus de 500’000 membres de cette minorité musulmane ont été forcés de fuir les violences perpétrées par l’armée birmane aidée par des milices. D’après l’ONU et d’autres groupes d’experts, ce qui se déroule en Birmanie, et plus particulièrement dans l’État d’Arakan, est « un exemple classique de nettoyage ethnique ».
Comment un pays en lente transition démocratique et dirigé (en partie) par une récipiendaire d’un prix Nobel de la paix peut-il tolérer et même commettre cette violence ?
Afin de comprendre la nature de la crise actuelle, il faut se pencher sur l’histoire de ce peuple apatride, sur les tensions inter-communautaires entre Rohingyas et bouddhistes, et sur les discriminations qu’ils subissent depuis des décennies. D’autres enjeux seront abordés au cours de cette table ronde, dont l’analyse du processus menant à de telles violences de masses et le pouvoir d’action de la communauté internationale des pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ou du Canada ?
Conférencier.e.s :
•Phi-Van Nguyen, professeure au département de sciences humaines et sociales, Université de Saint-Boniface
•Jean-François Rancourt, doctorant en science politique de l’Université de Montréal, membre associé au CETASE (Centre d’études sur l’Asie de l’Est)
•Raees Ahmed, activiste en droit de la personne, membre de la communauté rohingya au Canada
La table ronde sera animée par Kyle Matthews, directeur exécutif du Montreal Institute for Genocide and Human Rights Studies (MIGS).
Cette table ronde est co-organisée avec le Montreal Institute for Genocide and Human Rights Studies de l’Université Concordia.
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