Il faut préciser que bien que les parties sont toujours en négociation, l’employeur applique la règle du « pas de contrat, pas de travail » (no contract, no work). Étant donné que la convention collective se terminait hier, les membres d’Unifor ont été mis en lock-out au cours de la nuit. « C’est désolant de maintenir cette politique alors que les discussions se sont poursuivies et que les travailleuses et travailleurs se prononceront demain sur une nouvelle offre, mais c’est la manière Paccar, nos membres en ont l’habitude », a commenté Serge Dupont, adjoint au directeur québécois, responsable politique du dossier.
Ce conflit survient au terme d’une semaine de négociation intensive qui s’est soldée, vendredi, par le rejet d’une offre patronale à 61 %. Les parties ont poursuivi les pourparlers au cours de la fin de semaine et une nouvelle proposition sera soumise au vote demain. Les enjeux de cette négociation portent essentiellement sur le régime de retraite et l’assurance collective.
Paccar emploie 1 400 membres d’Unifor qui fabriquent des camions de marques Perterbuilt et Kenworth.
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