« L’une des principales forces de la CSN a toujours été sa grande présence régionale. De plus, au-delà des relations de travail, nous avons toujours été très actifs dans les débats de la société civile. Désormais, nous ne pouvons plus dissocier le premier front et le deuxième front : ils sont de plus en plus liés. C’est pourquoi, nous devons consolider ces valeurs qui font de la CSN un mouvement unique », soutient le président du conseil central, Engelbert Cottenoir.
Le dernier mandat a été marqué par des attaques d’une ampleur sans précédent contre la classe moyenne et les personnes les plus vulnérables de la société, autant de la part du gouvernement fédéral que provincial. S’il y a eu un changement de garde à Ottawa, les mesures d’austérité, attaquant de plein fouet le filet social et entraînant un appauvrissement collectif, se poursuivent au Québec. Il est à noter que les Québécois iront aux urnes, en 2018, durant le nouveau mandat du conseil central.
« Pour ce nouveau mandat de trois ans, de multiples défis nous attendent. Par exemple, les votes d’allégeance syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux, la sauvegarde des services de garde éducatifs subventionnés, la préservation et l’amélioration des services publics, les négociations de plus en plus difficiles dans le secteur privé. Nous continuerons d’agir pour la région et de nous battre pour nos travailleurs et travailleuses », explique Engelbert Cottenoir.
Le 36e congrès se déroule sur une période de trois jours, du 24 au 26 mai, à l’Hôtel Château Roberval. Presque tout l’exécutif de la CSN sera de passage dans la région, incluant le président Jacques Létourneau. Plusieurs présentations auront lieu, dont celles sur la privatisation du système de santé et des services sociaux, sur le développement territorial et l’acceptabilité sociale, sur les femmes, l’austérité et la pauvreté.