Les cinq organisations se sont entendues sur un protocole de solidarité afin de mettre toutes leurs énergies sur la négociation en cours. Elles se sont également engagées mutuellement à ne pas susciter de changement d’allégeance syndicale durant cette période. « Cette alliance permettra non seulement d’améliorer les conditions de travail de nos membres, mais aussi d’améliorer l’accessibilité à des services préhospitaliers de meilleure qualité. Constamment, les employeurs demandent à nos membres de faire toujours plus avec de moins en moins, et ce, à tous les jours. En fin de compte, c’est la qualité et l’accessibilité à nos services de santé qui sont directement attaquées », indiquent les porte-parole du front commun préhospitalier.
Les membres du front commun souhaitent, par cette nouvelle entente de solidarité, paver la voie à de nouvelles unions avec les autres syndicats dans le domaine préhospitalier. « Le Québec compte plus de 5 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des soins préhospitaliers. En réalité, nous avons tous le même employeur : le gouvernement du Québec via le ministère de la Santé et des Services sociaux. Celui-ci reste de glace face à nos revendications et aux problèmes pour améliorer les services à la population. Plus nous serons nombreux à nous tenir debout ensemble, fiers et unis, plus nous serons en mesure d’exercer un meilleur rapport de force devant ce gouvernement, » indiquent les porte-parole du Front commun.