En mai dernier, l’APTS a lançé une pétition sur le site de l’Assemblée nationale afin de réclamer la fin de l’obligation pour les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) d’autofinancer leurs aires de stationnement, entre autres. Cette pétition, parrainée par Diane Lamarre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, a été déposée aujourd’hui en chambre.
« Cette directive émanant du ministre Barrette a eu pour effet direct d’augmenter les tarifs de stationnement dans plusieurs établissements, partout au Québec, déplore la présidente de l’APTS, Carolle Dubé. Pire encore, elle a entraîné l’apparition de frais pour plusieurs aires qui étaient auparavant gratuites, comme celles des centres d’hébergement et de réadaptation. La dernière chose dont le réseau a besoin c’est d’une barrière supplémentaire à l’accessibilité aux services. »
Pour l’APTS, cette nouvelle taxe déguisée s’attaque encore une fois aux plus démunis. « Après plusieurs années de compressions massives dans les services, il est indécent de voir ce gouvernement piger dans les poches des usagers, ajoute Carolle Dubé. Ceux-ci n’ont souvent pas le choix de se rendre en voiture pour aller visiter un proche en CHLSD, par exemple. Tout particulièrement en région éloignée, où les transports en commun sont souvent très peu développés, voire inexistants. »
L’APTS demande au gouvernement d’entendre la voix de la population. « Ces 10 800 personnes envoient un message clair au ministre Barrette : cessez de nuire à l’accès aux services et réinvestissez dans les services directs », de conclure la présidente.
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