« C’est une bonne nouvelle que M. Roberge soit un enseignant. Nous avons besoin d’un ministre qui travaille avec les profs pour valoriser leur profession, alléger leur tâche au quotidien et améliorer leurs conditions d’exercice. Avec les dérives de la gestion axée sur les résultats et les douloureuses compressions vécues, plus que jamais nous avons besoin d’une perspective d’ensemble afin d’éviter l’ajout de mesures à la pièce mal arrimées. Nous souhaitons que M. Roberge sache conjuguer cette vision globale aux importants besoins du réseau scolaire et aux grandes attentes du personnel enseignant », a déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
Parmi les grands défis du nouveau ministre se trouvent plusieurs priorités des enseignantes et enseignants représentés par la FSE, notamment la nécessité d’une composition plus équilibrée de la classe et davantage de services offerts aux élèves en difficulté. Les questions de la lourdeur et de la complexité de la tâche des enseignantes et enseignants, ainsi que leur précarité, devront être prises en compte pour freiner la pénurie de personnel enseignant, tout comme l’incontournable question salariale. M. Roberge devra favoriser un meilleur accès et un meilleur financement du côté de la formation professionnelle ainsi qu’à la formation générale des adultes, d’ailleurs, où la politique devra être renouvelée de même que les conditions et services, améliorés.
La FSE souhaite rencontrer prochainement le ministre de l’Éducation pour discuter de ces grands enjeux du réseau scolaire ainsi que de leurs priorités mutuelles.
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