Il s’agit de la cinquième journée de grève tenue par les membres du Syndicat du personnel infirmier de Héma-Québec (SPI-CSQ) depuis le mois de juillet dernier. « Il n’y a pas de raison valable qui justifie que l’employeur offre aux infirmières et infirmières auxiliaires d’Héma-Québec autre chose que la parité salariale avec le réseau public de santé et de services sociaux, affirme la présidente du Syndicat du personnel infirmier de Héma-Québec (SPI-CSQ), Nancy Landry. Le personnel offre des services précieux à l’ensemble de la population. Sans lui, il est impossible de répondre aux besoins de la population en sang et autres produits biologiques humains. Nous invitons la direction à prendre ses responsabilités afin de garantir des conditions de travail attirantes et respectueuses pour son personnel. »
Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, le SPI-CSQ s’étonne de l’attitude désinvolte de la partie patronale. « La convention collective est échue depuis le 31 mars 2019, indique la présidente. Comment peut-on raisonnablement faire traîner des négociations en longueur dans un tel contexte de pénurie ? Qu’attend la direction pour réagir et se montrer attirante ? L’inaction n’est pas une option. C’est l’avenir même de la réserve de sang du Québec qui est en jeu. »
Invitation aux médias
Dans ce contexte difficile, le SPI-CSQ invite les représentants et représentantes des médias à l’une de ses lignes de piquetage, qui débutera dès midi, au centre GLOBULE de la Place Versailles, au 7275, rue Sherbrooke Est.
À cette occasion, la vice-présidente du SPI-CSQ, Fannie Cloutier, sera disponible pour répondre aux questions des médias. Des membres du conseil exécutif de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) seront également présents en soutien.
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