« Nous sommes censées être en négociation intensive, mais la partie patronale ne veut négocier que deux jours par semaine. La direction du CIUSSS nous a fait des demandes inacceptables qui feraient reculer nos conditions de travail », a déclaré la présidente de FIQ-Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale (FIQ-SPSCN), Patricia Lajoie.
Parmi les demandes du CIUSSS, celui-ci réclame des professionnelles en soins :
– Le pouvoir de décider des vacances d’une professionnelle en soins ;
– Tout en refusant de créer des postes à temps complet, il veut le pouvoir d’obliger toutes les salariées à être disponibles tout le temps ;
– La possibilité de déplacer le personnel de Portneuf à Charlevoix tout en ne reconnaissant pas leur spécialité ;
Le refus de donner des postes aux inhalothérapeutes ce qui a pour effet qu’elles quittent pour d’autres établissements.
« Ça fait plus d’un an que la négociation est commencée et la direction du CIUSSS adopte une attitude franchement arrogante et désobligeante. Et pourtant, l’expérience du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue qui viennent tous les deux de conclure des ententes de principe démontre qu’il est possible de négocier de bonne foi et d’en arriver à quelque chose de satisfaisant. En agissant comme il le fait, le PDG Michel Delamarre se met du côté des dirigeants cancres », a déclaré la présidente de la FIQ, Nancy Bédard.
« Nous avons des demandes simples à formuler pour le bon déroulement de la négociation. Nous demandons à la direction du CIUSSS de mettre un effort réel dans cette négociation. Nous lui demandons également d’augmenter la cadence de la négociation, de donner des mandats et des pouvoirs décisionnels concrets aux gens qu’il a choisis pour négocier avec nous et, finalement, de démontrer du respect envers ses salariées », a conclu Patricia Lajoie.
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