« En nous rendant devant l’édifice qui héberge la principale institution politique du Québec, nous souhaitons interpeller l’ensemble de la classe politique pour lui signifier l’importance de soutenir les cégeps partout sur le territoire québécois. Face à un dépôt patronal qui peut nous faire craindre le pire pour l’avenir du réseau, nous mettons de l’avant des propositions pour en assurer la pérennité », de déclarer Yves de Repentigny et Youri Blanchet, porte-parole de l’ASPPC.
Pour la pérennité du réseau collégial
Alors que, dans son dépôt, le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) met l’accent sur l’enseignement à distance et l’adaptation de l’offre de formation aux besoins du marché du travail, les propositions syndicales s’inscrivent davantage dans une perspective à long terme visant la présence d’établissements dynamiques dans toutes les régions et permettant à la population étudiante d’accéder au programme d’études de son choix.
« S’il est vrai que les transformations en cours, notamment technologiques, amènent leur lot d’incertitudes, nous devons y répondre collectivement en offrant à toutes les personnes qui fréquentent les cégeps publics du Québec une formation en présence la plus complète possible leur permettant de renforcer à la fois le vivre-ensemble et leur capacité d’adaptation critique face aux transformations sociales en cours », de conclure Youri Blanchet et Yves de Repentigny.
Rappelons que l’ASPPC a déposé son cahier initial de demandes, en octobre dernier, à l’attention du CPNC et que les demandes intersectorielles (salaires, retraite, droits parentaux et disparités régionales) ont été déposées en front commun, le 28 du même mois. Les conventions collectives des enseignantes et enseignants de cégep, à l’instar de celles des autres catégories d’emploi des secteurs publics et parapublics en négociation, arrivent à échéance le 31 mars 2023.
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