En éducation, en santé et dans les services sociaux et en enseignement supérieur, plus que jamais l’exode des travailleuses et des travailleurs, qui quittent les réseaux à cause des mauvaises conditions, se fait sentir. Jumelées à une pénurie de main-d’œuvre, c’est l’accessibilité et la qualité des services aux Québécoises et aux Québécois qui sont réduites. Quand on parle des réseaux publics, tout le monde est concerné, de près ou de loin.
« Dans le secteur privé, que fait-on pour contrecarrer les enjeux de pénurie de personnel, pour attirer et retenir l’expertise ? On hausse les salaires et on améliore les conditions de travail ! Pourquoi ça devrait être différent dans le secteur public ? Après près d’un an de négociations, qu’est-ce qu’on attend ? », font valoir les représentants du Front commun.
Rappelons que les 420 000 travailleuses et travailleurs représentés par le Front commun revendiquent des améliorations concrètes dans leurs conditions de travail, un rattrapage salarial et une protection contre l’inflation. Or, le gouvernement n’offre que 9 % sur 5 ans en hausse salariale et on n’entend parler que de ses priorités en négociation. Avec cette offre, le gouvernement ne propose rien de moins que d’appauvrir le personnel de nos réseaux publics dont les salaires et la rémunération globale sont inférieurs aux autres salariés québécois.
« Or, la négociation, ça se joue à deux. Et le gouvernement a beau parler, on commence à avoir hâte que les choses bougent concrètement. Ce qui est sur la table n’est même pas une base de discussion sérieuse. Le gouvernement n’accote même pas l’inflation, propose de sérieuses coupes à notre régime de retraite et refuse de discuter de nos priorités et des solutions que nous proposons pour rendre les conditions de travail plus attractives dans le secteur public », ajoutent-ils.
Le Front commun rappelle qu’une phase d’intensification de la mobilisation est en cours partout au Québec et que différents rassemblements auront lieu dans les prochaines semaines.
« Chose certaine, les couleurs du Front commun seront bien visibles cet automne ! Et on part ça aujourd’hui sur le thème des récoltes, avec une épluchette de blé d’Inde, une marche, du bruit et des invitations à la population pour la Grande marche nationale pour les services publics, le 23 septembre prochain, à Montréal. Si le gouvernement ne veut pas nous écouter, on s’arrangera pour se faire entendre, d’une seule voix et de plus en plus fort ! »
Aide-mémoire
QUOI : Marche et rassemblement du Front commun
QUI : Allocution du président de la CSQ, Éric Gingras
QUAND : Le 31 août 2023 à 12 h
OÙ : Départ de la marche devant l’Hôtel Delta de Trois-Rivières et arrivée au parc Hector-Langevin
Veuillez noter que le président de la CSQ, Éric Gingras, s’adressera aux manifestants vers 12 h 45. Il sera également disponible sur place pour des entrevues.
Pour plus d’information sur la négociation en cours : https://www.frontcommun.org/.
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