En début de semaine, la FAE a sommé le gouvernement Legault de prendre la négociation au sérieux et de clarifier les mandats aux tables, puisque ses membres se sentaient floués après des engagements non respectés. L’ouverture de la FAE quant aux demandes patronales de souplesse et de flexibilité sur les affectations n’a pas porté fruits. Or, quelques jours plus tard, force est de constater que les déclarations publiques du premier ministre François Legault sèment encore plus la confusion, puisqu’elles ne traduisent pas l’évolution des pourparlers aux tables de négociation et qu’elles constituent des volte-face quotidiennes.
« Tantôt François Legault implore les profs de cesser la grève pour le bien des enfants, puis il nous indique que ça va brasser une semaine plus tard…avant d’annoncer que les élèves retourneront probablement en classe lundi prochain. Tantôt les représentantes et représentants aux tables de négociation adoptent la ligne dure, tantôt ils se montrent collaboratifs. Tantôt ils ajoutent ou retirent des éléments au gré d’intentions non définies qui priveraient les enseignantes et enseignants de certains droits, avant de revenir sur leurs positions au cours d’une autre rencontre. Après 3 semaines de grève, cette stratégie du yoyo est déplorable, irrespectueuse et inacceptable ! », dénonce Mélanie Hubert, présidente de la FAE.
À l’heure actuelle, la FAE estime qu’elle sera près d’une entente de principe lorsque la partie patronale aura fait des pas significatifs par rapport à la composition de la classe et l’échelle salariale des enseignantes et enseignants. Elle demande donc au gouvernement Legault de cesser cette stratégie du yoyo pour qu’il prenne une vitesse de croisière afin d’en arriver à une entente de principe avant les fêtes, mais aussi d’éviter les déclarations publiques à l’emporte-pièce dans l’espace public.
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