« Les négociations ont été longues et ardues. Au cours des dernières années, nos membres ont durement subi les conséquences des nombreuses coupes et compressions en éducation. Cela a mené à la détérioration de leurs conditions de travail et à un alourdissement déplorable de leurs tâches. Malgré cela, la partie patronale est revenue à la charge avec près d’une centaine de demandes de récupération supplémentaires. Après près d’un an de négociation et des dizaines de rencontres, c’est forts de la mobilisation et de la détermination de nos membres que nous avons réussi à faire reculer le gouvernement sur ses nouvelles demandes. Le travail colossal réalisé à la table nous a aussi permis de faire des gains pour améliorer les conditions de travail de nos membres », affirme Éric Gascon, président du Conseil provincial des collèges du Syndicat canadien de la fonction publique (CPC-SCFP-FTQ).

Rappelons que rien n’est encore réglé à la table centrale où les questions du salaire et de la retraite sont traitées. Si on parvient à un règlement sur ces grands enjeux, les syndicats locaux seront appelés, au cours des prochaines semaines, à se prononcer en assemblées générales afin d’entériner cette entente sectorielle.

La FTQ représente plus de 50 000 travailleuses et travailleurs dans les réseaux de la santé et de l’éducation. Ces personnes sont membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), du Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), du Syndicat des employées et employés professionnel-les et de bureau (SEPB) et de l’Union des employés et employées de service (UES-800).

Le personnel de soutien de cégeps du SCFP regroupe plus de 500 travailleuses et travailleurs. On dénombre parmi eux le personnel de métier, des techniciennes et des techniciens en travaux pratiques et de bibliothèques, des agentes et des agents de bureau, des manœuvres, du personnel administratif, etc.