« Les travailleuses et les travailleurs de la SAQ se sont exprimés en grand nombre et notre message est clair : nous sommes déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail et, par la même occasion, à améliorer le service à la population », affirme Lisa Courtemanche, présidente du syndicat.
Mme Courtemanche indique que la négociation, qui a débuté en janvier dernier, se déroule à pas de tortue et que les offres sur la table ne tiennent pas la route. « La SAQ veut nous maintenir dans la précarité et nous appauvrir. Comment la société d’État pense-t-elle attirer du personnel et retenir les employé-es expérimentés avec de telles offres ? Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, c’est particulièrement inquiétant. »
La présidente du syndicat rappelle que les demandes actuelles des travailleuses et des travailleurs sont directement liées à l’offre de service de la SAQ. « Nous demandons à la société d’État de nous donner les moyens de mieux faire notre travail, et ce, dans toutes les régions du Québec. Nous croyons fermement que le démantèlement sournois de la société d’État qui s’opère depuis quelques années, notamment avec la multiplication des agences, nuit à la capacité de la SAQ à offrir un service de qualité et l’empêche d’assumer ses responsabilités quant à la vente d’un produit sensible. Avec nos revendications, nous voulons renverser la tendance », conclut Mme Courtemanche.
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