« Encore une fois, les représentant(e)s de l’employeur ont démontré leur fermeture face aux demandes des cols bleus. On avait besoin d’un geste d’ouverture pour commencer à faire confiance à nos vis-à-vis, mais cela ne s’est pas produit », fulmine Louis-Pierre Plourde, président du Syndicat des cols bleus de Laval (SCFP 4545).
Le blocage dans les pourparlers entre la Ville de Laval et le syndicat perdure depuis des mois. Le 26 septembre dernier, la partie patronale a mis sur la glace une médiation préarbitrale afin de traiter les quelque mille griefs qui minent le quotidien de dizaines de cols bleus depuis des années.
« Le respect des cols bleus, la reconnaissance de notre expertise, l’amélioration du climat de travail et l’instauration d’un lien de confiance ne font pas partie des objectifs des personnes qui travaillent au Service des relations de travail. Actuellement, elles ne répondent pas à nos demandes, ne règlent pas de dossiers de griefs et étirent les délais inutilement. Ce sont les Lavalloises et les Lavallois qui sont perdants », se désole le président.
Le 26 avril dernier, les cols bleus ont voté à 96 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève au moment jugé opportun. Dans les prochains jours, le syndicat mettra en place des moyens de pression et informera le ministère du Travail pour établir les services essentiels en cas de grève.
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